LE VILLAGE
POUR EN SAVOIR PLUS
Le nom de Glisy vient très certainement de la présence d’argile sur la paroi de la falaise où une partie du village se trouve encore aujourd’hui. En effet, en 1218, sur un cartulaire, le terme de Glisiacum est indiqué. Il dérive du latin Glitia, dont le « t » se prononçait « ss » et qui signifiait : glaise, argile. L’orthographe Glisy est utilisée dès 1148, mais d’autres orthographes seront ensuite mentionnées : Glysys, Glissi, Glizy, Gliffy. Bien que les sites argileux soient nombreux à travers le pays, aucune autre commune ou lieu-dit possède un tel nom. Il existe un lieu-dit Glizy dans les Ardennes. Cela est peut-être une conséquence de l’ancienneté du village. Des auteurs ont également écrit qu’il pourrait venir du grecque « glukus » qui signifie agréable, doux.
L’aménagement des voies SNCF aura été très marquant pour le territoire de Glisy créant deux saignées dont l’une aura coupé le village d’Est en Ouest et l’autre son territoire de l’Ouest vers le Nord.
La première ligne aménagée est Paris Lille, passant par Amiens. La construction de cette ligne reliant Paris à la Belgique et au rivage de la Manche est considérée comme une priorité en 1831, mais ce n’est que 3 années plus tard que Monsieur Vallée, ingénieur des ponts et chaussées, est en charge d’étudier le projet. Le 15 février 1838, le gouvernement présente un projet de loi où figure comme prioritaire la ligne de Paris à Lille avec embranchement vers Boulogne par la vallée de la Somme. Faute de financements, il n’aboutira pas. Nouvelle tentative en 1842, une loi déclare le projet d’utilité publique. L’année suivante, un tracé long de 338 kilomètres est adopté reliant Paris à la Belgique, via Lille. Dans la foulée, les travaux commencent, avec la construction des ouvrages d’art peu nombreux, par contre les terrassements seront pharaoniques avec 2 millions de mètres cubes de Clermont à Amiens. La ligne ouvrira en 1846.
La deuxième ligne relie Amiens à Laon. Sa concession est donnée à la Compagnie des chemins de fer du Nord le 26 juin 1857, puis un décret du 22 septembre 1861 en précise le tracé entre Amiens et Ham le faisant passer par Villers-Bretonneux et Chaulnes.
Actuellement, le développement des zones urbanisées de la commune est encadré par un plan appelé le plan local d’urbanisme ou PLU. Il s’agit d’un document qui prévoit à moyen terme ce qui est permis en termes de construction. Son élaboration s’appuie sur le projet d'aménagement et de développement durables (PADD) de la commune. Ce projet consiste en un diagnostic de la situation du cadre de vie de la commune et une réflexion qui va au-delà des simples enjeux de construction : environnement, développement économique, transport … Il s’organise selon un zonage : urbain, agricole, naturel et forestier et pour chaque zone cartographiée s’applique un règlement précisant la destination des constructions, l’usages des sols et la nature d'activités possibles, les caractéristiques urbaine, architecturale, environnementale et paysagère, les volumes et conditions d’implantation des constructions. Il encadre les autorisations qui sont nécessaires, notamment les permis de construire, les déclarations préalables de travaux et tout autre projet d’urbanisme.